Expansion territoriale américaine : Impact sur les Amérindiens
Introduction
Extrait du deuxième discours annuel devant le Congrès, 1830
Andrew Jackson explique la politique de déplacement des Indiens (Indian removal act).
"Il me fait plaisir d'annoncer au Congrès que la politique bienveillante du
gouvernement, constamment poursuivi pendant près de trente ans par rapport au déplacement des
Indiens au-delà des colonies blanches se rapproche vers une pleine réalisation.Deux
importantes tribus ont accepté les dispositions prises pour leur déplacement lors de la dernière
session du Congrès, et il est estimé que leur exemple incitera aussi les autres
tribus de rechercher les mêmes avantages évidents.
Les conséquences d'un déplacement rapide sera important pour les États-Unis, pour les
différents États, et pour les Indiens eux-mêmes. Les avantages pécunieux qui découleront
des promesses du gouvernement ne sont que la moindre de ses recommandations. Il met un terme à
tout danger possible de collision entre les autorités du gouvernement fédéral et des États sur le compte des Indiens. Il mettra une population dense et civilisée dans de grandes étendues du pays aujourd'hui occupé par quelques chasseurs sauvages. En ouvrant l'ensemble du territoire entre le Tennessee au nord et la Louisiane au sud pour l'installation de colons blancs, la frontière sud-ouest sera incalculablement renforcée et rendra les États adjacents assez fort pour repousser les invasions futures sans demander une aide extérieure. Il soulagera tout l'État du Mississippi et de la partie ouest de l'Alabama de l'occupation indienne, et permettra à ces États de progresser rapidement en population, en richesse et en puissance.
Il séparera les Indiens d'un contact immédiat avec les colonies blanches; les libérera du contrôle des États; leur permettra de poursuivre le bonheur dans leur propre tradition et dans leurs propres institutions grossières; va retarder la progression de leur décadence qui diminue leurs populations, et peut-être les amener peu à peu, sous la protection du gouvernement et par l'influence de bons conseils, de larguer leur habitudes sauvages et de devenir une communauté intéressante, civilisé et chrétienne. Ces conséquences, certaines se produiront de manière certaine et d'autres, de manière probable, (ces conséquences) s'exécuteront complètement à partir du plan sanctionné par la dernière session du Congrès avec une grande solicitude.
Personne ne peut partager un sentiment plus convivial envers les aborigènes du pays que
moi-même, ou irait plus loin en tentant de les récupérer à partir de leurs habitudes errantes
et de rendre ce peuple heureux et prospère. Je me suis efforcé de leur faire comprendre
mes propres convictions solennelles des fonctions et pouvoirs du gouvernement fédéral en relation avec les autorités des États. En tant qu'individus, nous pouvons accueillir et exprimer nos opinions face à leurs actes,
mais en tant que gouvernement, nous n'avons aussi peu le droit de les contrôler que de prescrire des
lois aux autres nations."